Le service de la statistique agricole du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a publié, le 20 septembre dernier, sa deuxième note de conjoncture sur la filière melon en France.
Au 1er septembre, les surfaces implantées en melon de la campagne 2019 seraient de 11 900 hectares et baisseraient ainsi de 7 % sur un an et de 11 % par rapport à la moyenne 2014-2018. Dans les bassins sud-ouest et sud-est, les surfaces reculeraient respectivement de 12 % et 9 % sur un an. Dans le Centre-Ouest, elles seraient stables (-1 % sur un an).
S’agissant de la production de melons de la campagne 2019, elle est estimée à 222 940 tonnes. Elle reculerait de 10 % sur un an et de 14 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les récoltes baisseraient sur un an de 16 % dans le Centre-Ouest, 8 % dans le Sud-Ouest et 6 % dans le Sud-Est.
Parmi les faits marquants de la saison, les rédacteurs de la note expliquent que « les premières récoltes, en juin, sont retardées à la suite d’une météo printanière maussade. La demande est animée par les températures estivales, alors que l’Espagne rencontre des difficultés de production, et les prix sont fermes en juin et début juillet. Cependant, les canicules accélèrent le mûrissement des fruits et l’offre se trouve supérieure à la demande, faisant entrer le melon en crise conjoncturelle dans la deuxième quinzaine de juillet. La consommation est morose en août avec le retour d’une météo plus fraîche et, bien que la production soit plus hétérogène, les prix chutent. »
Le mois dernier, les prix ont ainsi décliné de 7 % sur un an et de 3 % par rapport à la moyenne 2014-2018.
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