Le 19 mai dernier, dans le cadre de la semaine de l’Agriculture, la coopérative Unicoque a accueilli sur son site de Cancon, dans le Lot-et-Garonne, ses partenaires économiques et institutionnels. La coopérative spécialisée dans les fruits à coques, et plus particulièrement la noisette, a ainsi pu « partager les avancées et enjeux de son projet de territoire alliant les acteurs de l’amont à l’aval de la filière ».
Après la visite des vergers et installations industrielles, les responsables de la coopérative ont signé deux accords de partenariat, dont le premier avec Ferrero France.
« Ferrero France, acteur incontournable du paysage agroalimentaire français depuis plus de 60 ans, souhaite s’impliquer significativement pour soutenir notre filière et assurer la création de valeur en France, en s’associant à la coopérative Unicoque. Un nouveau chapitre de notre partenariat sera initié après quinze années de collaboration, y compris dans le domaine agronomique », souligne Unicoque.
Actuellement, la filière noisettes de France portée par la coopérative fournit moins de 10 % des volumes utilisés dans l’Hexagone par les industriels. La plus grosse usine de production de Nutella au monde, située à Rouen, s’approvisionne donc essentiellement en Turquie et en Italie.
Des plantations dans de nouvelles zones
Le deuxième accord de partenariat a été signé avec la coopérative Terre Atlantique (Charente-Maritime).
Unicoque a également annoncé des échanges avec la coopérative Natup, basée près de Rouen, afin d’aboutir à un partenariat concernant le développement de plantations dans de nouvelles zones de production de la noisette.
Au cours de cette journée événementielle, la première pierre d’un bâtiment de stockage financé dans le cadre du plan de relance national a été posée.
Les équipes de recherche de l’ANPN (Association nationale des producteurs de noisettes, basée à Cancon) ont enfin dévoilé une publication scientifique majeure concernant le biocontrôle de la punaise diabolique. Dans le cadre du projet « Replik », mené avec l’Institut Sophia Agrobiotech (Inrae), ils ont réussi à détecter pour la première fois l’un de ses parasitoïdes (Trissolcus mitsukurii) sur le territoire français.
