Au SIA, Pink Lady liste ses ambitions et vise 320.000 t de pommes d’ici 2030

SIA 2024 stand Pink Lady

Au SIA 2024, une vingtaine d’arboriculteurs et d'arboricultrices se relaient sur le stand Pink Lady, en particulier ceux de la jeune génération.

Crédit photo Pink Lady
Forte augmentation des volumes 2023 sur la France, croissance annuelle sur l’Europe de 5 à 6 %, pour atteindre 320.000 t en 2030. Le tout en s’engageant sur la réduction de son empreinte environnementale. Pink Lady affirme son ambition, comme l’explique Thierry Mellenotte, directeur de l'association Pink Lady Europe lors du SIA.

« Habituellement, nous accueillons 10 % du visitorat sur notre stand au SIA, soit près de 60.000 personnes en 10 jours », se félicite Thierry Mellenotte, directeur de l'association Pink Lady Europe lors du SIA.

S’il reconnaît une fréquentation possiblement plus faible en 2024, avec 30.000 personnes enregistrées au jeudi 29 février – du fait des vacances parisiennes décalées et des mouvements de contestation – il se réjouit du dynamisme de la marque, qui attire toujours autant le grand public.

Une progression des volumes

« Chaque jour, nous avons 3-4 producteurs qui échangent avec les visiteurs sur nos engagements. En tout, une vingtaine d’arboriculteurs et arboricultrices se relaient sur le stand, en particulier ceux de la jeune génération ! »

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Les voyants semblent au vert pour Pink Lady, malgré un contexte agricole et arboricole plutôt morose.

« 125.000 t de pommes ont été récoltées sur 2023, soit une progression de 39 % des volumes pour la France, après une année 2022 pénalisée par le gel. Sur l’Europe, avec la production espagnole et italienne, ce sont 250.000 t qui ont été cueillies. Nous visons une croissance de 5-6 % annuelle, pour atteindre 320.000 sur l’Europe d’ici 2030 », précise le directeur, après la très belle récolte 2023.

« Ces hausses se feront par une extension des vergers en production et par un renouvellement des plantations. »

Étendre la commercialisation jusqu'à juillet

Pour écouler des volumes en forte hausse, Thierry Mellenotte n’est pas inquiet.

« Nous commercialisons Pink Lady habituellement de début novembre à fin juin-début juillet. Les volumes de cette année devraient nous aider à être présent sur la fin de ce créneau, contrairement à l’année passée. L’enjeu est aussi de grignoter des parts de marché en mai-juin-juillet sur des pommes d’importation, avec des enseignes qui veulent davantage jouer le jeu de l’origine France ! »

Pour répondre aux ambitions de hausse des volumes, le directeur Pink Lady Europe peut compter sur la jeune génération.

« 25 % de nos producteurs ont entre 25 et 40 ans, et plus de 90 % des producteurs approchant de la retraite ont des projets de reprises ou d’agrandissement en vue pour leur succession ! Sur les 630 producteurs français de Pink Lady, nous avons des retours positifs sur le fait que cette marque aide les exploitations à s’en sortir économiquement. Aussi, l’approche d’une marque collective est un plus pour avancer ensemble sur des sujets techniques, et cela rassure les nouveaux producteurs. »

Une ACV pour 2025 et la neutralité carbone pour 2030

Avec l’énergie d’une commission jeunes créée il y a un peu plus de deux ans au sein de l’association Pink Lady, la marque dit s’investir fortement sur les sujets RSE.

« Nous lançons une collaboration avec Agrosolutions pour la réalisation de l’analyse du cycle de vie de la pomme qui devra être prête pour le 1er janvier 2025. Nous lançons aussi une collaboration avec Foodpilot pour la mise en place d’une plateforme de pilotage du plan d’action et de l’affichage du scoring environnemental. Sans oublier des partenariats avec Pour une agriculture du vivant sur la vie du sol, la LPO pour la troisième année, ou encore Noé. Selon les conclusions des analyses de données et enquêtes autour de l’ACV, cela pourra nous amener à s’engager sur des évolutions de pratiques, afin d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2030 », conclut le directeur.

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