Gel 2021 : l’AREFLH demande des mesures concrètes à la Commission européenne

Le 7 mai dernier, l’Assemblée des régions européennes fruitières, légumières et horticoles (AREFLH) a demandé au Commissaire européen à l'agriculture, Janusz Wojciechowski, des mesures concrètes suite à l’épisode de gel de début avril qui a durement touché le secteur des fruits et légumes dans toutes les régions membres de l’AREFLH (Belgique, France, Espagne, Italie).  En plus de l’activation de la réserve de crise prévue par le règlement 1306/2013, l’organisme basé à Bordeaux explique avoir fait plusieurs propositions à la Commission européenne : la possibilité d'une aide accrue pour les dépenses relatives aux systèmes antigel et d'alerte au gel (jusqu'à 80 % pour cette catégorie, contre la limite actuelle de 50 % pour l'aide financière de l'Union établie par l'article 34 (1) du règlement 1308/2013) ; un règlement unique garantissant, pour les cultures concernées, dans les programmes opérationnels de l'OCM des fruits et légumes, un minimum de 85 % de la valeur de la production commercialisée en cas d'événeme
Le 7 mai dernier, l’Assemblée des régions européennes fruitières, légumières et horticoles (AREFLH) a demandé au Commissaire européen à l'agriculture, Janusz Wojciechowski, des mesures concrètes suite à l’épisode de gel de début avril qui a durement touché le secteur des fruits et légumes dans toutes les régions membres de l’AREFLH (Belgique, France, Espagne, Italie).

En plus de l’activation de la réserve de crise prévue par le règlement 1306/2013, l’organisme basé à Bordeaux explique avoir fait plusieurs propositions à la Commission européenne :
  • la possibilité d'une aide accrue pour les dépenses relatives aux systèmes antigel et d'alerte au gel (jusqu'à 80 % pour cette catégorie, contre la limite actuelle de 50 % pour l'aide financière de l'Union établie par l'article 34 (1) du règlement 1308/2013) ;
  • un règlement unique garantissant, pour les cultures concernées, dans les programmes opérationnels de l'OCM des fruits et légumes, un minimum de 85 % de la valeur de la production commercialisée en cas d'événements provoquant une dépréciation d'au moins 15 % ;
  • la mise en place de fonds de mutualisation visant à limiter les dégâts du gel.

 « Le changement climatique est malheureusement une réalité que nous nous sommes tous engagés à combattre par de bonnes pratiques durables et par l'innovation, mais il nécessite également une adaptation des outils pour un soutien efficace aux producteurs qui voient leurs cultures si fortement endommagées. En attendant les nouvelles règlementations de la PAC, actuellement en discussion aux trilogues, nous avons demandé au commissaire Wojciechowski – qui s'est également prononcé récemment en faveur d'une aide européenne aux agriculteurs touchés – de donner un signal immédiat au secteur en adoptant toutes les mesures de soutien déjà possibles », a déclaré Simona Caselli, présidente de l’AREFLH.

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