Le plan Écophyto 2030 présenté à la rentrée

Photo : Pixel6TM

Pour atteindre les objectifs de réduction de l’usage des produits phytosanitaires, de nouvelles orientations ont été annoncées le mois dernier par le Gouvernement.

Les personnalités politiques participant à l’élaboration du plan Ecophyto 2030 se sont réunies, en présence des ministres chargés de l’Agriculture, de la Transition écologique, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Santé et des Outre-mer. Faisant suite au plan Ecophyto 2+, ce nouveau venu véhicule un dessein ambieux: le retrait du marché des substances phytopharmaceutiques les plus toxiques.

 

Des solutions pour les agriculteurs

 

Les discussions des membres du Comité d'Orientation et de Suivi (COS) ont débouché sur la mise en avant de deux objectifs liés:

La diminution progressive de l’emploi des produits phytopharmaceutiques, tout en adaptant les techniques de protection des cultures.

 

Un plan avec six axes de travail

 

L'axe principal prévoit la mise en place d’une nouvelle méthode collective pour accompagner les agriculteurs. Elle vise à préparer det abandon des substances les plus dangereuses. Pour cela, un calendrier partagé verra le jour. Il communiquera les dates retenues pour le retrait de ces produits, tout en précisant les solutions de remplacement disponibles.

Mais pour les associations interprofessionnelles des grandes cultures, cet objectif à marche forcée ne peut aboutir. Elles dénoncent "un calendrier contraint incompatible avec les réalités du terrain et le temps de la recherche", et s'inquiètent de leur capacité à maintenir la production.

Les autres axes de travail concernent :

 

  • la recherche et développement de solutions alternatives non chimiques ;
  • l’incitation au changement des pratiques grâce à la reconception des modèles agricoles ;
  • la protection de la santé, notamment des personnes fragiles et des travailleurs de la terre ;
  • la communication et l’accompagnement des agriculteurs ;
  • la préservation des filières françaises face à la concurrence européenne.

 

Enfin, un groupe de travail se consacre exclusivement aux territoires d’outre-mer, dont les terres agricoles sont davantage touchées par certaines difficultés. Notamment, les effets du réchauffement climatique ou la lutte contre les nuisibles.

 

Des progrès à poursuivre

 

Les membres du COS ont tenu à rappeler des avancées déjà constatées. Par exemple, les données recensées sur les quantités de substances actives utilisées (QSA), font état d’une baisse de 20 % en 2022, par rapport à la moyenne de la période 2015 à 2017.

Une diminution qui atteint 27 %, sur les mêmes périodes comparées, concernant l’usage du glyphosate.
 

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