Michel-Edouard Leclerc a récemment dénoncé la hausse du SRP (seuil de revente à perte) proposée dans le cadre des EGAlim. Les agriculteurs, les industriels et les distributeurs se sont en effet accordés sur une hausse de 12% à 17% du SRP.
Objectif ? Augmenter le revenu des producteurs. Selon le PDG, la mesure est incohérente : "Cela constitue une attaque pour le pouvoir d'achat des français et va provoquer des hausses de prix de 5 % à 15% sur des milliers d'articles".
Réponse cinglante de la FNPF
Dans son communiqué du 3 octobre, la FNPF dénonce le manque de clarté du PDG de Leclerc . La FNPF reproche en effet à Michel-Edouard Leclerc de compenser les faibles marges sur les produits manufacturés par des marges de 50 % sur les produits frais. Elle ne veut pas croire que le distributeur "cloisonne ses comptes par rayon" et parle d'asservissement des producteurs et des consommateurs par « la drogue du prix bas ». La FNPF conclut : "Arrêtez de prendre les paysans pour vos serfs et les consommateurs pour des idiots".Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, a également dénoncé ces propos et la politique de l'enseigne qui a contribué à faire "baisser la richesse générée par l'agriculture".