La fin du CICE pourrait coûter cher aux arboriculteurs et aux maraîchers

La fin du CICE pourrait engendrer un surcoût de charges de plus de 144M€ pour les employeurs de saisonniers, estime la FNSEA. Photo : Janna/Fotolia
La FNSEA renouvelle, dans un communiqué du 13 juillet, ses inquiétudes vis-à-vis des conséquences de la fin du CICE (Crédit d’impôt compétitivité emploi). Destiné à disparaître au 1er janvier 2019, le CICE permettait depuis 2013 aux employeurs de main-d’œuvre de bénéficier d’un allègement de charges.

Si la suppression du CICE devrait être compensée par « une hausse des exonérations de cotisations sociales pour les travailleurs permanents, rien n’a été prévu pour les employeurs de saisonniers », s’inquiète la FNSEA. De fait, la hausse des charges pour les employeurs de main-d’œuvre saisonnière pourrait dépasser les 144 millions d’euros, estime la FNSEA. Un coup dur dans un contexte où le coup de main-d'œuvre en France est déjà bien supérieur à celui de nos voisins étrangers.
Le problème a été soulevé lors d’une rencontre entre le syndicat et le ministre Stéphane Travert le 12 juillet, mais aucune réponse n’a été formulée par le ministre de l’Agriculture.
 
« Cette nouvelle perte de compétitivité, ciblée sur les secteurs viticoles, arboricoles, maraîchers ou horticoles qui subissent depuis des années les conséquences des distorsions sociales intra-communautaires, va engendrer des conséquences dramatiques sur l’emploi, sur les dynamiques territoriales, et sur le poids économique », s’inquiète la FNSEA qui appelle le gouvernement à étudier sa proposition : celle de majorer l’exonération actuellement prévue pour l’emploi des travailleurs saisonniers.

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