Maire pendant plus de 9 ans de Bourg-de-Péage, Didier Guillaume a été président du conseil général de la Drôme durant 11 ans avant de devenir sénateur du même département pendant près de 9 ans.
En 2018, il abandonne son poste de président du groupe socialiste au Sénat qu’il occupe depuis 2014 pour prendre la tête du comité d'organisation de la Coupe du monde 2023 de rugby à XV en France, puis décline finalement la proposition de Bernard Laporte en mai dernier pour rejoindre le groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) au Sénat. Il a également été directeur de campagne de Manuel Valls en 2017. Spécialiste des questions agricoles, il était déjà pressenti pour occuper le poste de ministre de l’Agriculture sous de François Hollande, mais en 2016, la proposition n'avait pas abouti.
Défenseur du TO-DE
Il y a moins d'un mois, Didier Guillaume, alors sénateur de la Drôme, rencontrait les arboriculteurs du département et affirmait sans détour sa position en faveur du maintien du TO-DE. « Il est impératif que […] les exonérations de charges soient maintenues. Il en va de l’équilibre et de la survie d’exploitations et du revenu des agriculteurs. Le ministre Stéphane Travert doit s’engager », déclarait-il alors sur son compte Twitter.Dans sa réponse à la question posée par Didier Guillaume le 26 septembre, il fustigeait encore le Gouvernement au sujet de la fin du TO-DE. « En supprimant l'exonération des charges patronales sur les emplois saisonniers, on signe la fin de l'agriculture, en particulier de la petite agriculture ! », s’agaçait-il alors.
Reste désormais à voir si Didier Guillaume, sénateur, et Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, pourront garder la même position au sujet du maintien du TO-DE…
