« Des aides existent, il ne faut pas hésiter à les solliciter », indique son président Jacques Rouchaussé citant la dotation Jeunes Agriculteurs (DJA), le programme pour l’accompagnement à l'installation-transmission en agriculture (AITA) et le plan de professionnalisation personnalisé (PPP). « Il existe dans chaque département un point accueil installation qui permet d’accueillir et d'aider les porteurs de projets. C’est la première étape pour obtenir une DJA lors de l’installation (32 000€ en moyenne par actif). Toutes ces aides sont destinées à faciliter le renouvellement des générations en agriculture, et notamment les installations hors du cadre familial. »
« L’entrepreneuriat maraîcher, entre transmission et solidarité »
Légumes de France rappelle par ailleurs que « le jeune maraîcher qui s’installe peut rejoindre une coopérative ou une OP (organisation de producteurs). Il est également possible de se lancer dans l’aventure à plusieurs et de partager les parts de l’entreprise », indique le syndicat, qui présente en exemple le témoignage d’Anaïs, jeune maraîchère de la coopérative Océane qui cumule ces deux possibilités. « Je me suis lancée dans le maraîchage aux côtés d’un maraîcher plus aguerri. Je profite largement de son expérience dans le métier. Pour l’instant, nous nous partageons les parts de l’entreprise et, à terme, je rachèterai ses parts. »Jacques Rouchaussé, ajoute : « Grâce à ce système de transmission, les jeunes peuvent bénéficier du soutien, de l’expérience et de l’expertise de ceux qui se sont installés avant eux. Légumes de France est à leur disposition pour les épauler et les diriger vers les bons interlocuteurs en fonction de leurs besoins : Jeunes Agriculteurs, chambres d’agriculture... »