Les fruits à noyau sont souvent touchés par le développement de pourritures, après récolte. Un problème qui affecte donc particulièrement les intermédiaires, les grossistes, les stations de fruits et légumes. Les distributeurs, en bout de chaîne, sont eux aussi difficilement épargnés. Pour empêcher ce désagrément, l’utilisation d’un biofongicide s’avère efficace.
Le groupe Lallemand Plant Care, spécialisé en microbiologie et fermentation, se propose d’intervenir sur cette problématique. La société vient d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché pour son biofongicide, Lalfresh S.
Il s’agit du premier traitement biocontrôle, post-récolte, efficace contre les différentes espèces de Monilia, le champignon pathogène responsable de cette dégradation du fruit. Il fonctionne grâce à l’action du micro-organisme Clonostachys rosea qui s’attaque aux spores responsables du développement des champignons ainsi que d’autres bactéries. Les fruits à noyau les plus fréquemment atteints, à savoir les pêches, les nectarines, les prunes ou les cerises, répondront donc favorablement à l’utilisation du produit.
La solution s’applique par pulvérisation en bas volume. Selon l’entreprise, Lalfresh S permet de réduire sensiblement les pertes de fruits après récolte.
Il a subi une phase d’essais d’une durée de six ans, sur des exploitations tests, en Europe et aux États-Unis, avant d’obtenir son visa commercial.
Enfin, étant une solution « naturelle », le produit n’affecte aucunement la qualité organoleptique du fruit, tout en permettant un allongement de sa durée de conservation.
