Et si manger la peau des pommes devenait un argument nutritionnel ? Une étude réalisée par des centres de recherche japonais et thaïlandais pourrait être une première piste pour booster l'activité anti-oxydante de la peau des pommes grâce à des traitements aux diodes électroluminescentes (LED).
C'est la revue Fruits éditée par le Cirad et EDP Sciences qui publie l'étude complète dans son dernier numéro de septembre/octobre. La conclusion est la suivante :
L’éclairage aux LED rouges pourrait être utilisé en environnement contrôlé, comme une serre pour augmenter la synthèse des anthocyanes et l’activité anti-oxydante de la peau de la pomme.
Qualité et concentration en anthocyanes
En effet, les chercheurs se sont basés sur les propriétés des anthocyanes, un type de flavonoïdes dont la synthèse est influencée par des facteurs internes et externes tels que la lumière, la température, les phytohormones et la concentration en sucre.Une concentration en anthocyanes élevée, liée à la coloration rouge, est un des critères de grande qualité des fruits.
Des résultats pour le traitement aux LED rouges
Pour ce faire, neuf pommiers âgés de 8 ans (Malus domestica Borkh., cv. Tsugaru) greffés sur Malling 26 et plantés en pots recouverts de film de vinyle, ont été cultivés en serre pour cette étude.Les effets d’un éclairage LED rouge ou bleu sur l’accumulation des anthocyanes, l’expression des enzymes MdMYB10 et UDP-glucose-flavonoïde 3-O-glucosyltransférase (MdUFGT), et l’activité de piégeage du radical superoxyde (EC50) dans la peau des pommes Tsugaru ont été étudiés en culture sous serre au début de la période de chauffage.