De Sangosse mise sur la phytothérapie au service de la vigne

Le fongicide biocontrôle antimildiou de De Sangosse, comme d'autres, sont plus efficaces, selon ses travaux de recherche, que les produits à base de disodiumphosphonate et les bicarbonates non formulés.

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Parmi les grands acteurs de la protection des plantes, De Sangosse mise sur le développement des produits de biocontrôle et notamment des préparations à base de plantes.

De l'osier, de la prêle, de l'ortie... Autant de produits naturels qui sont utilisés, sous forme de tisanes « de grands-mères », dans les vignes, depuis des générations. « La demande vient d'abord des producteurs en biodynamie (1) », relève Emeline Lasserre Arondel, cheffe du marché phytothérapie pour De Sangosse.

« Entre la volonté de réduire le soufre et le cuivre (comme dans la bouillie bordelaise), sous l'effet de la demande des consommateurs, quand ce ne sont pas les contraintes de voisinage en matière de traitement, de plus en plus de viticulteurs, encore pionniers, adoptent le biocontrôle », poursuit-elle.

Lutter contre le mildiou, l'oïdium, le botrytis

Au-delà du LBG 01F34, un fongicide biocontrôle antimildiou, et de l'Armicarb®, autre fongicide de biocontrôle, homologué sur l'oïdium et le botrytis (et utilisable en agriculture biologique), la société a également planché sur le black-rot, dans le cadre du projet Zéro black-rot, avec, entre autres, l'Inrae et l'Institut français de la vigne et du vin.
Et trouvé que l'Armicarb® permettrait aussi de lutter, même de façon secondaire, sur le black-rot, grâce à sa formulation.
En outre, le produit aurait aussi montré un intérêt en synergie avec le Nordox® 75 WG sur mildiou, pour maximiser l'efficacité du cuivre.

« C'est une vraie valeur pour la filière, se félicite Émeline Lasserre Arondel. Ces produits sont efficaces et non CMR. Il suffit de retravailler des solutions déjà existantes. »

Nouvelle gamme de produits

Autant dire que la nouvelle gamme de produits de phytothérapie – dont certains devraient être homologués d'ici la fin de l'année – est en parfaite harmonie avec la philosophie générale de De Sangosse. Elle consiste à protéger et optimiser, bien entendu, en faisant appel à des solutions déjà existantes, mais « sous-exploitées, et dont les bienfaits sont parfois plus difficiles à expliquer que la chimie », précise la cheffe du marché phytothérapie de De Sangosse. Et de citer l'inventeur scientifique américain Edwin Herbert Land qui disait qu'innover, « ce n'est pas avoir une nouvelle idée, mais arrêter d'avoir une vieille idée ».

Recours à l'intelligence artificielle

Ce qui n'empêche pas De Sangosse de parier, comme d'autres acteurs du secteur de la protection des plantes, avec prudence et réalisme, cependant, sur de nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle (IA) générative. Objectif ? Trouver, parmi des millions de produits naturels, ceux qui pourront, comme l'osier, de la prêle, de l'ortie, mais aussi le thym, l'achillée, l'huile de sésame ou l'huile essentielle d'orange, venir en aide aux plantes.

De fait, « l'IA est incluse dans notre approche agrégative et combinatoire », précise Émeline Lasserre Arondel. Au point que De Sangosse est à la recherche de partenaires, en particulier des start-up spécialisées dans ce domaine, pour faire progresser la recherche et démultiplier l'usage des produits de biocontrôle.

(1) La viticulture en biodynamie concernait en 2020, 1,4 % du vignoble français, soit 10.700 hectares et 609 domaines certifiés (principalement en Alsace, dans le Bordelais et le sud de la France).

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