Pacte de solidarité commerciale : un espoir pour les arboriculteurs français

Neuf enseignes de la grande distribution ont signé ce pacte de solidarité commerciale inédit. Photo : Syda Productions/Adobe Stock
Alors que la filière pommes-poires n’échappe pas aux conséquences de la hausse des coûts de l’énergie, l’ANPP entrevoit une lueur d’espoir suite au pacte de solidarité commerciale signé récemment par plusieurs enseignes de la grande distribution.
Une semaine après le début de la période des négociations commerciales, qui doit conduire la grande distribution et ses fournisseurs de produits alimentaires et non alimentaires à se mettre d’accord sur un prix d’achat, un pacte de solidarité commerciale inédit a en effet été conclu, le 8 décembre dernier, sous l’égide de la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire, et du ministre délégué à l’Industrie, Roland Lescure.
Ce pacte de solidarité commerciale a été conclu entre les représentants de fournisseurs FEEF (Fédération des entreprises et entrepreneurs de France) et l’Adepale (Association des entreprises de produits alimentaires élaborés) d’une part et 9 enseignes de la grande distribution d’autre part : Aldi, Auchan, Carrefour, Casino, Cora, Intermarché/Netto, Leclerc, Lidl et Système U.
Concrètement, cet accord assure à toutes les PME qui négocieront avec les centrales d’achat des enseignes signataires que celles-ci ne négocieront pas, dans leurs prix d’achat, les hausses de prix demandées du fait de la hausse des coûts de l’énergie, dès lors que ces hausses seront effectivement documentées. Cette garantie couvre aussi bien les produits alimentaires que les produits non alimentaires. De plus, petits fournisseurs et grands producteurs s’engagent à négocier avec discernement toute demande de hausses de prix.
Par ailleurs, le pacte vise à assurer aux PME qu’elles ne se verront pas appliquer de pénalités logistiques si elles préviennent suffisamment en amont des difficultés de livraison qu’elles rencontrent.
L’Association nationale pommes-poires (ANPP) rappelle que la filière pommes-poires est entièrement composée de PME qui, en très grande majorité, vont subir à compter du 1er janvier des hausses conséquentes de l’électricité. Ces coûts de production supplémentaires, de l’ordre de 9 centimes d’euros/kg en moyenne viennent s’ajouter aux 11 centimes d’euros de hausse en lien avec les fertilisants, les carburants, la main-d’œuvre et les emballages. C’est donc avec beaucoup d’espoir, et malgré les déconvenues passées, que l’ANPP relève l’engagement des acteurs de la grande distribution :

De grosses attentes existent aujourd’hui du côté des producteurs pour enfin voir acceptée la hausse des prix qu’ils revendiquent. Sans cela, le couperet des faillites et des arrachages qui plane aujourd’hui sur la filière, finira inexorablement par s’abattre.

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