Cette baisse ne peut pas s’expliquer par le seul repli des surfaces implantées puisque celles-ci ne reculent que de 1% par rapport à la campagne précédente. Elles s’établissent à près de 15 200 ha (dont plus de 13 000 ha dans le bassin Ouest.)
Les raisons sont plutôt à chercher du côté de la météo, comme l’expliquent les auteurs de la note :
Dans le bassin Ouest, des pointes de chaleur durant l’été affectent la production 2021 de plusieurs variétés. Dans le bassin Nord, les excès des précipitations estivales provoquent de la pourriture et dégradent la qualité dans certains secteurs. En novembre, les températures nettement plus basses ralentissent le développement des choux et le niveau de la production est inférieur de 47 % par rapport à celui de novembre 2020.
En début de campagne, le marché du chou-fleur avait été touché par plusieurs crises conjoncturelles en raison d’un déséquilibre entre une offre trop abondante par rapport à une demande timide.