La gamme, qui comprend quatre références – carottes en rondelles, petits pois, haricots verts, brocolis en fleurettes – conditionnés en sachets de 500 g, est disponible dans la grande distribution au niveau national et régional (Leclerc, Système U, Casino et Carrefour). « 100 000 unités de vente ont été lancées depuis septembre. Il existe un réel engouement de la distribution, qui nous encourage à développer ce segment », indique le responsable. D’ores-et déjà, la marque a prévu d’étendre la gamme en lançant une 5e référence dès 2019.
Un soutien aux agriculteurs en conversion bio
Pour accompagner le lancement de cette nouvelle gamme de légumes, Paysan Breton a choisi d’orchestrer une campagne de promotion autour de la question du bio et du soutien aux agriculteurs en conversion, en impliquant directement le consommateur. « Au lancement d’une opération de promotion standard, nous avons préféré une opération originale baptisée « Je prends ou je donne ? », où le consommateur est invité à devenir « consom’acteur de ce mouvement », explique Régis Pennarun. Concrètement, un bon de réduction de 20 centimes est apposé sur chaque sachet de la nouvelle gamme de légumes. Le consommateur a alors le choix d’utiliser son bon de réduction ou de le créditer sur une cagnotte en ligne qui sera ensuite reversée à l’organisation de producteurs pour soutenir les agriculteurs en conversion bio. « La coopérative et la marque Paysan Breton ont pour mission d’accompagner les agriculteurs s’orientant vers l’AB. Sur les 600 producteurs de légumes destinés principalement à la surgélation, 110 sont certifiés bio et 20 sont en cours de conversion. La coopérative est aussi partenaire et soutien de jeunes agriculteurs qui s’installent directement en production bio. Le passage vers ce mode de production nécessite des investissements financiers conséquents », justifient les responsables de la coopérative. « Cette initiative nous intéresse aussi d’un point de vue sociétal. Pour l’instant, l’idée du soutien aux producteurs semble séduire les consommateurs : 75% d’entre eux ont fait le choix du don aux agriculteurs », conclut Régis Pennarun.