Comme se porte votre marché actuellement ?
Noah Courtial: Nous suivons l’évolution du marché de la bio, qui gagne chaque année de 8 à 10 % en volume, même si la consommation alimentaire bio à domicile ne représente au global que 3% des parts de marché de l’alimentaire. En 2014, nous avons même augmenté notre chiffre d’affaires de 10%. Si nous avons moins de problèmes de valorisation, nous devons surtout nous adapter à la production, qui fluctue selon les campagnes.
Est-ce un plus d’être labélisé en biodynamie ?
N. C.: L’ensemble des fruits qui arrivent chez nous proviennent de l’agriculture biologique et tous ceux que nous produisons sont en biodynamie labélisé Demeter. Cette méthode de production valorise la qualité organoleptique de nos produits, mais n’est pas encore assez connue par le grand public, même chez les consommateurs bio. C’est un segment dans le segment, un engagement supplémentaire dans la bio pour nous et un meilleur produit pour le consommateur final. En France, la biodynamie est encore essentiellement connue dans le vin. Alors qu’en Allemagne, le label Demeter se place au 27e rang des marques les plus connues, à égalité avec Coca-Cola!
Quelles vont-être les évolutions des Côteaux Nantais à venir ?
N.C.: Nous sommes dans un processus d’améliorations continues, aussi bien sur la création avec au minimum 2 à 3 nouveaux produits transformés par an, comme les nouvelles purées de fruits sans sucres ajoutés cette année, que sur la recherche variétale. Notre verger expérimental compte actuellement plus de 250 plants différents de pommes et poires. Nous devrions ainsi lancer en culture une nouvelle variété de pommes prochainement.