Les plus faibles revenus 2016 sont enregistrés dans les régions Sud-Ouest (MSA Sud Aquitaine et Midi Pyrénées Sud), frappées par la grippe aviaire, le centre (MSA Berry Touraine et Beauce Cœur de Loire), touché par les inondations, et dans la Mayenne, l'Orne et la Sarthe.
Près de 20% des exploitants en déficit
Selon la MSA, près de 20% des exploitants seraient en déficit en 2016, une proportion qui varierait de 11% à 35% des exploitants selon les caisses MSA. Autre enseignement : 30% des exploitants auraient un revenu inférieur à 350 euros par mois, une part qui oscillerait entre 20 et 44% selon les caisses régionales. Parmi les exploitants qui auraient un revenu inférieur à 350 euros par mois, la MSA comptabilise ceux en déficit.Concernant les exploitants relevant du régime des micro-bénéfices agricoles (micro-BA) (ex forfait agricole), la MSA ne se prononce pas à ce stade. « Nombre d’adhérents éprouvent de difficultés à appréhender ce nouveau régime et ses obligations déclaratives. »
Aide au répit : près de 2 500 bénéficiaires
Dans ce contexte, la MSA reste fortement sollicitée par les agriculteurs souhaitant bénéficier d’aides. En septembre 2017, la prime d’activité concerne 103 060 foyers (contre 96 050 en avril 2017) dont 37 030 non-salariés agricoles et 66 030 salariés agricoles, et 26 250 foyers sont bénéficiaires du RSA (+ 80 par rapport à avril 2017) dont 9590 non-salariés agricoles et 16 660 salariés agricoles.Par ailleurs, 2 466 personnes bénéficient, fin août 2017, de l’aide au répit mise en place par la MSA en février dernier. Ce dispositif, qui s’appuie sur une enveloppe exceptionnelle de 4M€ vise à proposer aux agriculteurs en situation d’épuisement professionnel un accompagnement social personnalisé pour leur permettre de bénéficier d’un temps de pause pour se ressourcer. 2 867 466,16 € d’aides au remplacement ont été engagées par la MSA.