La filière arbo recrute

Table ronde Sival sur l'emploi en arbo, avec de gauche à droite : François Richard arboriculteur, Pascale Gillemin enseignante, Louis-Luc Bellard arboriculteur, Stéphanie Prat directeur de la FNPF et Éric Scaon, directeur du groupement d'employeur à Angers. Photo : O.Lévêque/Pixel
"La filière arboriculture à la recherche de compétences". Voilà comment était intitulée la table ronde organisée par l’Apecita dans le cadre du Sival, sur la filière arbo. Stéphanie Prat, directrice de la FNPF (fédération nationale des producteurs de fruits), a souligné le dynamisme du secteur : "Nous voyons actuellement à la fois une tendance en faveur de l’augmentation de la taille des vergers, mais aussi de nouvelles installations agricoles sur des tailles d’exploitations plus modestes. Plus de 70 % des entreprises emploient de la main d’œuvre, et en 2015, ce sont 1 200 entreprises qui ont débuté une production de verger, soit en diversification soit en installation."

2017 a été marquée par un manque de saisonniers, mais aussi un manque de compétences à tous les niveaux : chef d’équipe, chef de culture, ingénieur qualité. "On manque de tout, et surtout de compétences", complète Stéphanie Prat, en rappelant que les grands bassins de production restent le Val de Loire, le Sud-Est et le Sud-Ouest : "Souvent, les producteurs recrutent les candidats sur leur savoir-être puis les forment en direct. Il y a une vraie attente des producteurs de fruits de jeunes intéressés, passionnés par cette filière. 34 % des producteurs ont plus de 55 ans !"

Nouvelle dynamique

Pour François Richard, arboriculteur à la SCA de Launay (groupe Innatis) à Etriché (Maine-et-Loire) et Louis-Luc Bellard, arboriculteur à Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire), une nouvelle dynamique depuis 2-3 ans donne des perspectives de développement et de renouvellement des vergers. Être arboriculteur, c’est avant tout être polyvalent : travail en verger ou en bureau, manager une équipe et travailler en solitaire, faire de la mécanique, de l’environnement, du commerce et surtout travailler un produit bon pour la santé.

"Un beau métier, qui attire de plus en plus les jeunes, hommes et femmes, à condition d’être curieux, passionné, et de bien raisonner", complète François Richard.

En 2016, l’Apecita a proposé 1 720 offres d’emplois dans le secteur arboriculture/horticulture, à "43 % en production, 30 % en commercialisation, 19 en R&D et 8 % en conditionnement et contrôle", a rappelé Mylène Gabaret, directrice de l'Apecita. Pour tous ceux qui souhaitent intégrer un métier en arboriculture, Stéphanie Prat conseille de regarder les offres d’emplois sur l’Apecita et l’Anefa, mais aussi sur le Bon Coin (et moins sur Pôle Emploi), et surtout, ne pas hésiter à aller voir les arboriculteurs en direct !
 

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