Dans le cadre des discussions à l’Assemblée nationale sur le projet de loi alimentation, les députés ont adopté le 26 mai un amendement qui vise à imposer, à partir de 2023, l’affichage du « nombre de traitements par des produits phytosanitaires » sur les étiquettes des fruits et légumes frais.
Pour la député Barbara Pompili, premier auteur de l’amendement, l’objectif est de mieux informer les consommateurs. Au-delà de l’information sur les nombres de traitements par des produits phyto sur les fruits et légumes frais, l’amendement prévoit aussi de nouvelles informations à mentionner sur les denrées d’origine animale : « nourri aux OGM » », « le mode d’élevage », et « l’origine géographique ».
Cet amendement, déposé par les députés LREM a été adopté contre l’avis du rapporteur du projet de loi Jean-Baptiste Moreau. Selon lui, ainsi que selon le ministre de l’Agriculture, ce texte pourrait être contraire au droit européen.
Pour le mouvement Générations Futures, l’adoption de cet amendement est une « demi-victoire ». L’organisation souhaitait en effet aller plus loin : elle demande qu’en plus du nombre de pesticides, soit également indiqué le nom de chacune des molécules utilisées.
Si l’Assemblée nationale a adopté l’amendement, il n’est pas encore certain que le texte entre effectivement en vigueur. Il doit d’abord être validé par le Sénat, puis par le Conseil constitutionnel. À suivre…
Vie de l'entreprise