Dans le cadre du Plan national de lutte contre le dépérissement du vignoble, sept nouveaux projets de recherche ont été sélectionnés et débuteront à partir de l’automne 2019.
Viroses
Parmi eux, deux projets, porté par l’IFV, concernent les viroses :
1. GPGV (Grapevine pinot gris virus) fera un état des lieux sur la présence de ce virus identifié seulement depuis 2015 en France
2. et Jasympt étudiera l’utilisation des jachères et de la symptomatologie du court-noué pour améliorer la lutte contre cette maladie.
Maladie du bois
Les maladies du bois demeurent le point central de recherche, avec trois projets :
3. porté par le CNRS, Atomivine va analyser des échantillons de bois atteints par le dépérissement et des bois sains, grâce à des techniques qui permettent de décrire le niveau atomique. L’objectif est de repérer les molécules ciblées en priorité lors d’une attaque de dépérissement, afin de proposer une méthode de diagnostic rapide.
4. Le projet Mycovir, de l’Inra de Bordeaux, va tenter de cerner la diversité et les interactions des communautés virales et fongiques associées aux maladies du bois. Une approche qui pourrait déboucher sur une nouvelle méthode de biocontrôle.
5. Ces deux projets exploratoires seront complétés par une expérimentation de terrain, avec l’étude de l’effet de l’ébourgeonnage sur l’expression des symptômes de maladies du bois (Bourgeons, IFV).
Dépérissement
6. Le sixième projet (Solar, IFV) étudiera la fertilité des sols et sa relation avec le dépérissement.
7. Enfin, un projet (Décidep, Inra) analysera l’impact technico-économique des pratiques culturales pour faire face au dépérissement, en vue de préparer une aide à la décision.
Le financement accordé pour ces projets s’élève à 1,647 millions d'euros dont 0,9 million d'euros en provenance du Casdar, 0,212 millions d'euros du Cniv et 0,535 millions d'euros de FranceAgriMer.
