Le Trektor, développé par la société Sitia est un robot autonome hybride guidé par GPS. « C’est un tracteur électrique rechargeable au champ. Le fait qu’il puisse être rechargé avec du GNR est un vrai plus », note Thomas Checchin, ingénieur conception mécanique chez Chabas.
30 à 50 robots dans les 5 à 10 ans
« Les viticulteurs sont curieux et voient rapidement les points positifs de cette technologie. L’autonomie, dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre est clairement un atout. Ce type de matériel n’est bien sûr pas destiné à tous les profils d’exploitation. Mais il peut constituer une solution pour des structures d’une surface supérieure à 50 ha, avec un produit à valeur ajoutée, dotée d’un parcellaire relativement groupé et implanté en terrain plat. Le partenariat établi avec Sitia concerne la zone “Perret”, soit le quart sud-est de l’Hexagone, et nous estimons un potentiel de vente de 30 à 50 robots dans les 5 à 10 ans sur ce secteur », estime Alain Chabas, dirigeant de la société Chabas.
S'adapte à toutes les vignes
Plusieurs aspects techniques ont intéressé Chabas : « Il est doté d’une voie variable de 530 mm permettant des écartements de travail allant de 1 m à 2,45 m. La hauteur est également variable, offrant une hauteur de travail d’1,20 m à 1,80 m. Il peut donc s’adapter à tous les profils de vigne. L’engin est doté à l’arrière d’un système d’attelage trois points catégorie 2, permettant de le coupler à tous les outils standards. Il est capable de faire du travail en inter-rang, comme de fonctionner en mode enjambeur selon les besoins. Il est possible d’atteler un outil en position ventrale sur perche en mode enjambeur ou en traîné. Il peut porter 700 kg et gravir 30% de pente. La machine est pensée pour économiser de l’énergie et développe seulement 25 chevaux, complète Thomas Checchin. Le robot peut effectuer du désherbage mécanique avec des lames ou des bineuses à doigts, voire utiliser une sous-soleuse, passer un rouleau Faca, etc. Il est ainsi possible d’effectuer des passages fréquents et de réduire l’emploi des herbicides. »
>>> Prix : entre 300 et 400 000 euros
