Si la situation économique du vignoble ligérien semble saine, Lionel Gosseaume, président d’Interloire, souligne l’importance de rester vigilant. Au programme : prémiumisation, accompagnement de la certification environnementale, défense des marchés export et déploiement des réserves interprofessionnelles.Les vendanges 2023 sont-elles à la hauteur des attentes ?Lionel Gosseaume : Après deux petites vendanges en 2021 et 2022, nous devrions avoir enfin une récolte normale. Les échos sont positifs, sur la quantité comme la qualité, même si les volumes pourraient être plus faibles à l’Ouest. Certains secteurs semblent en effet touchés par la maladie, suite aux précipitations localisées de juin-juillet. Les températures très élevées de début septembre accélèrent désormais les vendanges. Les premiers coups de sécateurs fin août pour les crémants donnent de beaux équilibres, avec des degrés inférieurs à 11° et un niveau d’acidité satisfaisant. Mais nous n’en sommes qu’au tout début !Comment qualifiez-vous la situation économique du vignoble de Val de Loire ?L.. G. : Grâce à notre diversité d’appellations et de couleurs, en particulier les blancs et les bulles en croissance,…
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