L’association Pink Lady Europe clame les bons résultats de sa variété. 9 % de croissance des ventes par rapport à la saison précédente. Un chiffre dû en grande partie à une météo favorable à l’automne et au printemps. Et l’offre diversifiée autour de cette pomme permet aussi de booster la commercialisation. Plusieurs calibres sont disponibles avec des ventes en vrac, en barquettes et des partenariats spécifiques mis en place. Certaines enseignes de restauration rapide l’ont adoptée pour offrir une alternative de desserts plus sains aux enfants.
Une filière solide tournée vers l’étranger
La production française est assurée par 632 arboriculteurs. Ces derniers ont récolté cette année 88 500 t de Pink Lady sur 2700 ha de vergers. Dans le détail, le Sud-Est représente la principale région avec 34 500 t produites en 2023. Le Sud-Ouest vient ensuite avec 29 700 t et le Val-de-Loire avec 24 300 t.
La Pink Lady représente une part de marché de 6 %, sur l'ensemble de la filière pommes, avec une pénétration de 29 % sur le marché français.
Car l'essentiel se joue au niveau des exportations. Les deux plus gros consommateurs de cette variété sont nos voisins allemands et anglais. 71 % du volume recueilli cette année a ainsi quitté notre territoire.
Les plus jeunes apprécient la Pink Lady
L’association se réjouit aussi de la forte croissance atteinte par les petits calibres de cette variété. Souvent mis en avant pour la consommation des enfants, ils ont représenté un volume de vente de 167 t contre 113 l’an passé. Soit une progression de 48 %.
Une situation globalement positive que souligne le directeur Thierry Mellenotte. « Pink Lady est une marque-label forte et dynamique, qui continue de séduire les consommateurs français. Nous sommes confiants pour la saison prochaine », précise-t-il.
Un engagement tourné vers le développement durable
L’association insiste sur sa démarche de culture, basée sur le respect de principes recommandés dans le cadre de la transition agroécologique. Par exemple la réduction de l’usage des produits phytosanitaires ou une gestion maîtrisée de l’irrigation.
D’après Pink Lady Europe, la totalité des vergers français qui cultivent la variété seraient certifiés Haute Valeur environnementale 3, Global Gap Grasp, Production fruitière intégrée ou encore Agriculture Biologique.
