Raphaël Rouzes : « Les arboriculteurs sont parmi les plus sensibilisés aux insectes »

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Raphael Rouzës

Raphael Rouzës, ingénieur agricole spécialisé en entomologie : « Augmenter la complexité des paysages est la clé de voute de la lutte biologique. Cela peut se faire en développant des haies, des jachères, des bordures, mais aussi au sein des cultures en diversifiant l’assolement. »

Crédit photo O.Lévêque/Pixel6TM
Ingénieur agricole spécialisé en entomologie, Raphaël Rouzes intervient auprès de nombreuses structures agricoles pour apporter son éclairage sur les insectes, auxiliaires et ravageurs. La régulation naturelle au sein des cultures suscite un vrai intérêt des producteurs, notamment dans les vergers. Malheureusement, un fossé subsiste trop souvent entre la recherche et son application terrain. D’où l’importance de créer du lien et diffuser les connaissances.
>>> Avec le réchauffement climatique et les échanges internationaux, de nouveaux insectes font pression sur les cultures. Quel est votre constat ?

Raphaël Rouzes : En effet, avec des températures plus douces sur nos régions, certains ravageurs remontent plus au nord, et d’autres amorcent une génération supplémentaire.

Parmi les nouveaux venus, citons la punaise diabolique, l’aleurode épineux du citronnier mais aussi toute une série de mouches comme la Drosophila suzukii, et des insectes vecteurs de maladies comme la cicadelle Orientus ishidae,…
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