Biocontrôle : la Carpovirusine™, alliée de poids dans la lutte contre le carpocapse

Publi-rédactionnel

Carpocapse

Crédit photo UPL
Le carpocapse, dopé par le changement climatique, est une problématique croissante en arboriculture. En parallèle, le panel de solutions conventionnelles se réduit pour lutter contre ce ravageur. La Carpovirusine™, présente sur le marché dès 1998, est résolument en avance sur son temps : ce larvicide naturel est efficace, utilisable en bio comme en conventionnel, respecte la faune auxiliaire et ne génère pas de résidus.

Quel arboriculteur ne connaît pas la Carpovirusine™ ? Autorisée dès 1998 sur le marché français, cette solution insecticide d’origine naturelle cible notamment le carpocapse des pommes, des poires, des prunes (Cydia funebrana) et des noix (Cydia pomonella) et la tordeuse orientale du pêcher (Cydia molesta).

L’enjeu qui pèse sur le marché est énorme : sans protection, certaines parcelles peuvent être amputées de plus de la moitié de leur récolte. C’est le ravageur le plus problématique des vergers.

D’autant plus que la pression du ravageur s’accroît avec le changement climatique : les conditions plus chaudes accélèrent le développement du papillon. Des générations supplémentaires naissent : sur une campagne qui ne comptait que deux générations, on en compte parfois quatre, notamment dans le Sud-Est.

Un produit naturel à base d’un virus sélectif

Cet insecticide contient le virus de la granulose du carpocapse. Il agit sur les larves par ingestion : la larve arrête d’abord de s’alimenter jusqu’à mourir. Elle relargue alors les virus dans la nature qui peuvent à nouveau contaminer d’autres larves.

Très sélectif, il ne cible que les larves de papillons du genre Cydia. Ce larvicide est donc un produit naturel, de biocontrôle, utilisable en agriculture biologique. Il répond pleinement aux attentes sociétales.

Le produit doit donc être présent quand les larves éclosent. Le suivi des populations est donc primordiale pour prévoir l’éclosion des premiers œufs grâce au piégeage et aux modèles de prévision de la dynamique de vol du papillon.

Les éclosions s’échelonnent tout au long du cycle du papillon : de ce fait, en agriculture biologique, on constate 5 ou 6 applications de virus de la granulose par génération. En conventionnel, il faut compter 1 ou 2 applications en accompagnement de la stratégie chimique.

Fabriqué en France

La Carpovirusine™ est fabriquée à Pau, dans un élevage de… carpocapses ! Les larves ingèrent le virus, qui s’y multiplie. Le virus de la granulose est alors récupéré, filtré, quantifié pour formuler le produit. Quatorze personnes y travaillent et ce site fournit chaque année le marché mondial.

L’isolat est coformulé avec quatre adjuvants qui améliorent l’efficacité au verger : un appétent pour attirer les larves, un anti-UV, un sticker pour éviter le lessivage et un tampon pH.

Regain d’intérêt en conventionnel

Pendant 20 ans, la Carpovirusine™2000 (isolat CpGV-M) était utilisée par les exploitations engagées en agriculture biologique. Des résistances ont commencé à apparaître. Avec une autre souche de virus, la Carpovirusine™ Evo2 (isolat CpGV-R5) est arrivée sur le marché en 2012. Elle a permis de redonner une efficacité à ce type de larvicide, tout en contribuant à l’alternance des différentes souches de virus.

Peu intéressé par cet insecticide au départ, le marché conventionnel a vu, d’un côté, la réduction des matières actives disponibles, et de l’autre côté, la hausse des exigences des cahiers des charges de production notamment en termes de résidus. L’offre en application foliaire s’est fortement restreinte.

Dans ce contexte, les Carpovirusines™ s’imposent de plus en plus dans la boîte à outils pour l’arboriculteur.

Elles trouvent leur place à côté d’autres solutions à utiliser pour alterner les matières actives. Elles doivent être intégrées dans une stratégie de lutte globale contre le carpocapse : piégeages, confusion sexuelle, produits conventionnels, bandes-pièges, nématodes en fin de saison…

Jean-Louis Sagnes, Chambre d’agriculture du Tarn-et-Garonne : « Alterner les souches de virus à chaque génération et au niveau du bassin de production »

Jean-Louis Sagnes est technicien à la Chambre d’agriculture du Tarn-et-Garonne. Ce département est le premier producteur de pommes en France, avec plus de 6 000 ha. Jean-Louis Sagnes coanime le « groupe technique Sud-Ouest » qui réunit l’ensemble des conseillers arbo de la région. Chaque année, ils actualisent le « Guide Arbo » régional. Ce guide précise les stratégies de lutte préconisées contre les différents bioagresseurs et plus particulièrement contre le carpocapse.

« Le contexte au verger a changé : à la fin des années 90, période de lancement de la Carpovirusine™, le carpocapse posait chez nous de graves problèmes de maîtrise liés, entre autres, au développement de résistances à de nombreux insecticides. L’heure était plus à utiliser des insecticides « durs » que des produits de biocontrôle. Depuis les années 2000, la généralisation de la confusion sexuelle et des filets ont permis de très fortement réduire la pression du carpocapse. Cela a redonné de l’intérêt aux solutions à base de virus de la granulose. Et plus récemment, le développement du bio a très fortement accru leurs utilisations.

« En agriculture biologique, la Carpovirusine™ est le produit de base pour lutter contre le carpocapse et la tordeuse orientale. Elle doit être utilisée en combinaison avec d’autres outils : la, ou plus exactement les confusions sexuelles, sont incontournables ; les filets paragrêles ou mieux Alt’Carpo également. Et pour limiter les risques d’apparition de résistances, nous préconisons d’alterner les différentes souches de virus de la granulose entre chaque génération, et ce à l’échelle de la région. Ces préconisations sont bien évidements partagées avec la distribution. En bio dans notre département, nous préconisons 3 ou 4 applications de virus par génération. »

« En conventionnel, la filière ne dispose plus que de deux insecticides « classiques » efficaces sur carpo. Il est primordial de tout mettre en œuvre techniquement pour assurer leur durabilité : confusion sexuelle et/ou filets pour baisser les populations et alternance d’une génération à l’autre, synchronisée au niveau régional. Les virus sont utilisés en accompagnement, avec les mêmes règles d’alternance qu’en AB, jusqu’à trois applications par saison. »

 

 

 

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Carpovirusine™ EVO2 :  Composition : Cydia pomonella granulosis virus - AMM n° 2120081 - Détenteur Homologation : Arysta LifeScience®™ Marque déposée Arysta LifeScience. H317 : Peut provoquer une allergie cutanée

Carpovirusine™2000 Composition : Cydia pomonella granulosis virus - AMM n° 9800076 - Détenteur Homologation : Arysta LifeScience®™ Marque déposée Arysta LifeScience. H317 : Peut provoquer une allergie cutanée

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