"Ce logo permettra une identification rapide de la provenance française des fruits et légumes. Bien que l'origine des produits soit obligatoire et écrite partout, les consommateurs ne la voient pas !", explique Louis Orenga, directeur d'Interfel.
La France en retard sur les signes de qualité
Placées sous le haut-patronage du Premier ministre, les Assises sont organisées en partenariat avec le Ministère de l'Agriculture et le Conseil économique, social et environnemental (CESE). La journée sera l'occasion de dresser un état des lieux des enjeux économiques et sociétaux de la filière. Pour Laurent Grandin, vice-président d'Interfel, la France a pris beaucoup de retard sur les signes de qualité, comme les IGP ou les signes de haute qualité, dont se sont pourtant emparés les italiens et les espagnols. En France, curieusement, les IGP se limitent à de très petits volumes, comme le citron de Menton."Interfel va orienter la recherche dans ce sens et montrer le chemin à suivre, afin que les opérateurs se saisissent de cette opportunité de segmentation. Il faudrait, à terme, que 20% de la production soit sous signe de haute qualité".
La journée a également pour objectif de produire du consensus : une table ronde permettra de mettre en exergue les actions menées par les professionnels de la filière fruits et légumes frais afin de répondre aux demandes des consommateurs. Car ces derniers sont de plus en plus exigeants en termes de qualité, de traçabilité et de sécurité alimentaire. Espérons que les ONG qui ont fait tant de mal à la filière cette année soient présentes mardi prochain afin de prendre part au débat...