Les producteurs ont notamment été sensibilisés sur les mesures à prendre en début de cycle, sur la fertilisation au sol et en foliaire, afin que la floraison et la nouaison de 2018 ne soient pas pénalisées par les épisodes climatiques de l’année dernière. En effet, suite au gel de 2017 – qui a impacté les réserves minérales et organiques des ceps, puis la sécheresse de l’été 2017 dans le Sud-Est de la France, « la teneur en amidon dans les sarments au cours de cet hiver est souvent faible (moins de 3 %) », indique le Syndicat des producteurs du muscat du Ventoux.
Perte de fertilité organique des sols
Lors de la formation, la problématique de la perte de fertilité organique des sols, qui a pour conséquences de rendre les cultures plus sensibles aux aléas climatiques et notamment à la sécheresse, a été largement abordée.« Les moyens d’entretien et de redressement du taux de matière organique, mais également le fonctionnement biologique des sols et les moyens de son amplification ont suscité un vif intérêt, notamment par rapport aux produits issus de la nouvelle norme engrais NF U 44-204 qui arrivent sur le marché. Ce point est particulièrement important compte tenu de la prise en compte de plus en plus importante de la gestion des flux azotés afin de garantir un niveau de production profitable dans le strict respect de la Directive Nitrates en cours », souligne le Syndicat.
