A cet effet, les acteurs de l'aval ont souhaité, dans une lettre ouverte, rappeler à Stéphane Le Foll leur volonté de voir maintenu un Ctifl digne de ce nom, quelques semaines après avoir annoncé leur décision de suspendre la nomination de leurs représentants au sein du Conseil d'adminstration du centre technique.
Cette annonce du 14 avril dernier avait eu l'effet du bombe : aussitôt, les salariés du Ctifl avaient déclenché leur droit d'alerte.
Les familles de l'aval (UNFD, FCD, Aneefel, UNCGFL) regrettent aujourd'hui que leur message eut fait l'objet d'interprétations diverses. Elles assurent s'investir très fortement dans comité de pilotage Ctifl/Interfel qui travaille depuis six mois à la mise au point d'un mode de financement acceptable par tous, c'es à dire équitable entre l'amont et l'aval.
Il appartient à l'ensemble des familles de mettre en place une CVO pour pérenniser la R&D dans le secteur des f&l. Il est donc particulièrement urgent qu'Interfel puisse se remettre au travail. Auquel cas ce serait un échec grave de l'interprofession.