La noisette est appréciée pour son statut d’aliment nomade. En effet, un rapport d’étude publié en juillet 2023 par le CTIFL montre que 3 consommateurs sur 5 la dégustent à l’extérieur. Pourtant, encore une fois, son image ne suffit pas à attirer les milléniaux.
La noisette est appréciée pour son statut d’aliment nomade. En effet, un rapport d’étude publié en juillet 2023 par le CTIFL montre que 3 consommateurs sur 5 la dégustent à l’extérieur. Pourtant, encore une fois, son image ne suffit pas à attirer les milléniaux.« Plus de 3 Français sur 4 consomment de la noisette », déclare Xavier Vernin, directeur de la prospective et des études économiques du CTIFL, dans un rapport d’étude paru en juillet 2023.
Cette étude confiée au CTIFL par l’Interprofession des fruits et légumes caractérise les habitudes de consommation et les achats de fruits à coque. Objectifs : identifier les nouvelles tendances, en particulier chez les moins de 35 ans, et les opportunités de développement de la filière noix, noisette et châtaigne.
La noisette : les Français la préfèrent décortiquée
Parmi les 2007 personnes interrogées par le CTIFL, seulement 23 % déclarent ne pas consommer de noisette.Ce fruit à coque est avant tout préféré décortiqué par 58 % des consommateurs. L’enquête révèle également que la noisette se mange de préférence en dehors des repas, à l’apéritif ou au goûter.
Lorsqu’elle est consommée à l’extérieur du domicile, elle est avant tout appréciée pour sa qualité d’aliment coupe-faim lors des activités de loisirs, au travail ou lors de déplacements. Cette utilisation à l’extérieur concerne les jeunes générations plus que les seniors.
Casser la coque des noisettes ne plaît décidément pas !
Les obstacles à l’achat portent sur plusieurs aspects :- la coque à casser ;
- la qualité de la noisette sans sa coque ;
- le prix ;
- l’autoproduction et le don.
Une image d’aliment sain mais qui ne séduit pas les milléniaux
Comme la noix, la noisette bénéficie d’une image d’aliment sain. Cet argument, autant que son statut d’aliment nomade, ne suffit pas à attirer les milléniaux. En effet, cette génération en consomme moins que les autres.L’enquête du CTIFL décrit une consommation orientée vers une catégorie d’offres prêtes à consommer ou transformées.
Le constat de Xavier Vernin est le même que pour la noix :
« L'enjeu sur les prochaines années, sera de développer des campagnes de communication et d'informations qui permettront de réconcilier la jeune génération avec ces fruits à coque, afin de faire décoller les ventes sur le marché. »
