En revanche, sur un an, et malgré un nombre de jours ouvrables équivalent à celui du 2e trimestre 2017, la production se contracte fortement (-11%), sous l’effet du recul des fabrications des préparations et des conserves à base de fruits et légumes, qui représentent 75 % du poste, et dans une moindre mesure de celles de jus de fruits et légumes. Selon la note Agreste, ce repli s’explique par des conditions climatiques printanières, moins favorables que celles de l’année passée (manque de luminosité et de chaleur, excès d’humidité, épisodes venteux) aux récoltes de légumes et de fruits, tant en quantité qu’en qualité (courgette et chou‑fleur notamment).
Les préparations et les conserves de légumes diminuent ainsi de près de 20 % sur un an, s’établissant à un niveau relativement faible pour la période.
Seules les préparations et les conserves à base de pommes de terre augmentent (+ 6,2 % entre les 2es trimestres 2017 et 2018), en lien avec une récolte en hausse sur la campagne 2017-2018.
Un ralentissement de la croissance du chiffre d’affaires
Après une brève amélioration au 1er trimestre, le déficit commercial se creuse de nouveau en valeur mais se réduit en volume grâce à la hausse des quantités exportées (+ 4,9 % sur un an). Soutenu par des prix en hausse sur un an (+ 2 %), le chiffre d’affaires du secteur fruits et légumes poursuit sa croissance (+ 0,6 %) malgré le recul de la production, de façon toutefois moins marquée qu’aux trimestres précédents.