Ces espèces ont été importées par transport de plantes en pots, sous forme adulte ou de cocon de ponte quasiment indétectable. Elles se sont retrouvées ainsi en jardineries et pépinières, puis dans les jardins et potagers des particuliers.
45 départements touchés
Si aucun producteur agricole ne semble avoir subi pour l’heure les dommages de ces vers exotiques (qui mangent des vers de terre et des arthropodes et non les plantes), il convient d’ouvrir l’œil. En Grande-Bretagne, où des plathelminthes invasifs ont été détectés il y a 30 ans, certaines zones infestées ont vu leur population de vers de terre diminuer de 20 %.
Jean-Lou Justine ajoute :
En France, l’espèce "Parakontikia ventrolineata" aime particulièrement se loger sur les fraises et les pommes tombées dans les jardins des particuliers, posant ainsi des problèmes aux jardiniers amateurs.
Recherche collaborative
En attendant, la communication est de mise, pour informer sur le danger des plathelminthes invasifs, et appeler chacun à participer au suivi des espèces. Si vous voyez un plathelminthe, vérifiez qu'il s'agisse bien des espèces invasives, puis envoyez vos photos à Jean-Lou Justine (justine@mnhn.fr), en mentionnant votre nom, la commune et le département de la découverte, combien de plathelminthes trouvés, où et comment. Ainsi, il est possible de faire avancer les connaissances !
Un compte Twitter est aussi dédié à la bête : @Plathelminthe4