Pour le moment à l’essai dans deux domaines viticoles du Sud-Ouest, l’enjambeur doit intégrer rapidement des améliorations en vue d’une commercialisation début 2020. « Une commande a déjà été passée par un acheteur, non viticole », glisse Éric Saudel, gérant de la société éponyme, basée dans le Lot-et-Garonne, qui développe et fabrique des outils agricoles. Mais le secteur viticole reste encore la priorité. « Le Beagle est tout de même pensé pour une utilisation en maraîchage, notamment avec la version large de 1,6 mètre entre l’axe des roues, pour enjamber des butes de terre standards. »
Modifications à venir
Pour le moment équipé de batteries à plomb (6h30 à 9h d’autonomie selon le type de travail), le Beagle pourra être équipé à l’avenir de batteries lithium plus performantes. Autres améliorations prévues dans la version définitive : l’intégration d’un système d’autoguidage, une prise hydraulique pour l’autocentrage et le relevage arrière, un poids allégé avec possibilité de masses supplémentaires pour réaliser le binage.Le prix annoncé est de 50 000 à 70 000 euros, en fonction essentiellement du type de batteries choisi (plomb ou lithium). Pour Éric Saudel, qui s’est engagé dans le Cluster Machinisme basé à Nérac, l’objectif est désormais de trouver des partenaires financiers et techniques pour le développement futur du Beagle. Pour les arboriculteurs ou les maraîchers, l’entreprise propose déjà des petits charriots électriques pour l’assistance à la récolte notamment (trois roues motrices, levage plateau hydraulique, direction électrique… Voir photo ci-dessous).