La récolte vient juste de débuter et ce fléau engendre des pertes importantes, car 30 à 50 % des parcelles sont touchées par la cicadelle et ce dans la plupart des zones de production.
Des bassins de rétention pour compenser le manque d’eau
Les températures élevées de ces derniers mois qui ont entraîné une sécheresse inhabituelle, ont, elles aussi, entamé le potentiel de production comme l’explique Mickaël Randon, producteur installé à Taleyrac, dans le Gard :Cette année, les semis et le repiquage se sont bien déroulés sur nos cultures en terrasses ancestrales. Mais à l’heure actuelle, les exploitations sont confrontées à deux phénomènes. Le changement climatique entraîne un manque d’eau dans toute la zone de production avec des arrêtés interdisant l’irrigation au-delà de 8 heures du matin. Et, les oignons doux sont sujets à une attaque de cicadelles qui piquent l’oignon et entraînent sa décomposition dans toute la vallée dédiée à sa culture. Des attaques liées aux très fortes chaleurs de ces derniers mois.
Nous allons être obligés de monter des projets de création de bassins de rétention, car nos cultures sont de plus sujettes à la sécheresse. Nous allons devoir susciter les pouvoirs publics pour aider à la sauvegarde de notre culture ancestrale.