Weenat : suivre le risque de gel 24 h/24

Capteur gel Weenat

Le capteur gel Weenat est équipé d’une sonde de température sèche sans abri et d’une sonde de température humide.

Crédit photo Weenat
Le gel d’avril 2021 a été le coup de grâce pour Anthony Oboussier, arboriculteur à Alixan dans la Drôme. Producteur de fruits à noyau, pêches, nectarines, abricots, il a perdu toute sa récolte à ce moment-là. En 2022, il s’est équipé de deux capteurs gel Weenat qui lui ont changé la vie.

Avec des mois de février et mars plus doux, les stades phénologiques des plantes sont en avance. Le gel de printemps devient donc une problématique. Pour faire face à ces aléas climatiques, les arboriculteurs ont investi dans différents moyens de lutte contre le gel. Tours à vent, bougies, aspersion, si les solutions ne manquent pas, le déclenchement, lui, doit être optimisé.
« Ces dernières années, j’ai été impacté par les aléas climatiques. La grêle et la neige en 2019 ont causé 80 % de perte de production sur mon exploitation. Au printemps 2020, le gel a impacté 80 % de ma production. En 2021, j’ai tout perdu », raconte Anthony Oboussier. En 2022, l’arboriculteur, basé dans la Drôme, a installé deux capteurs gel Weenat. « Le gel est quelque chose de difficile à gérer, car ce n’est pas le même gel en fonction de la plante et de son stade d’évolution », indique-t-il.

Weenat
Anthony Oboussier, arboriculteur dans la Drôme, s'est équipé de capteurs gel Weenat.
Crédit photo : Weenat

Mesurer le risque entre février et mai

Grâce à ce capteur, les arboriculteurs sont alertés en temps réel de l’évolution des températures sur leurs parcelles et les nuits à risque sont plus sereines. Le capteur gel Weenat est équipé d’une sonde de température sèche sans abri qui prend en compte l’impact du vent et du rayonnement. Une autre sonde, de température humide, est entourée d’un lacet plongé dans un réservoir d’eau, ce qui permet de la garder légèrement humide en permanence.
Le capteur gel se positionne pendant la période de risque de gel entre février et mai. Une fois le risque passé, l’arboriculteur peut le retirer pour économiser de la batterie. À noter qu’un capteur couché sera huit fois moins énergivore qu’un capteur posé. La batterie dure de 3 à 5 ans.
La production fruitière craint le froid, entre - 3 °C/- 4 °C et jusqu’à - 0,5 °C en fonction du stade phénologique de la plante. « Avec l’application, je mets en place une alerte qui est activée dès que la température descend à 1 °C. Avec le capteur qui mesure la température sèche et humide, il est possible de suivre l’évolution de la température en temps réel grâce à des mises à jour régulières sur mon application », précise-t-il.
« Les données du capteur gel sont transmises directement sur l’application Weenat par les réseaux bas débit Sigfox et LoRa. Elles sont mesurées toutes les minutes et envoyées vers l’application toutes les cinq minutes lorsque la température descend en dessous de 5 °C », indique Pierre Giquel, ingénieur agronome chez Weenat. L’arboriculteur peut ainsi consulter l’ensemble des données et suivre l’évolution des températures sur ses parcelles.
Ses deux capteurs sont positionnés à des endroits stratégiques, c’est-à-dire là où ses parcelles sont les plus gélives. « Aujourd’hui, ce capteur est indispensable pour lutter efficacement et sereinement contre le gel », assure l’arboriculteur.

 

Activation d’une alerte personnalisée

« Pour optimiser son efficacité, le capteur gel Weenat se positionne au plus proche des bourgeons afin de mieux ressentir le risque de gel dans les parcelles. Les deux sondes de températures humide et sèche permettent de mieux mesurer le risque et d’alerter en temps réel l’arboriculteur », explique Pierre Giquel. Selon Weenat, les utilisateurs ont trouvé un meilleur confort de vie, et les nuits à risques sont moins stressantes. Avec le capteur et l’application, ils parviennent à dormir davantage pendant les périodes les plus à risque.
Une fois l’alarme déclenchée, Anthony Oboussier reçoit une notification par e-mail ou SMS mais aussi un appel sur ses téléphones. Si l’arboriculteur ne décroche pas, le téléphone continue de sonner. Selon l’abonnement choisi, plusieurs numéros peuvent être appelés pour mieux organiser le travail. Une fois alerté, il peut mettre en place ses moyens de lutte (bougies et tours antigel). « Je dispose 300 bougies par hectare lorsque la température descend jusqu’à - 3 °C. Je les place tous les deux arbres, un rang sur deux. Si besoin, en fonction de l’évolution de la température, j’en allume davantage », poursuit-il.
En 2022, Anthony Oboussier a lutté contre le gel durant 8 nuits, soit 16 heures d’allumage. La protection contre le gel avec des bougies coûte environ 3.500 € par hectare, main-d’œuvre pour les allumer comprise. Ses bougies de 6 litres détiennent une autonomie de 8 heures chacune.
Cette année, pour couvrir ses 22 hectares, il a fait le choix d’investir dans deux nouveaux capteurs gel Weenat.

Weenat
Pour Anthony Oboussier, le capteur gel Weenat est un outil indispensable pour suivre l’évolution de la température dans son verger.
Crédit photo : Weenat

 

En chiffres

Lancés en 2019, 1.700 capteurs gel Weenat sont actuellement en fonctionnement.
Le capteur gel coûte 460 € HT
Abonnement Weenat Plus : 168 €/an comprenant :
➽ un numéro d’appel gel ;
➽ historique illimité de l’évolution des températures sèche et humide ;
➽ 15 jours de prévisions agro-météo.
Abonnement Weenat Expert : 300 €/an comprenant :
➽ cinq numéros d’appel gel ;
➽ historique illimité de l’évolution des températures sèche et humide ;
➽ 15 jours de prévisions agro-météo ;
➽ accès à Météo Vision, solution de météo spatialisée pour une vision globale de la météo sur l’exploitation, même sans capteur.

 

 

 

 

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