Les biosolutions passées au crible par Inoxatech

Chez Inoxa, les biostimulants représentent 43 % des modalités techniques, expliquent Christophe Hamez (à gauche), responsable santé végétale chez Inoxa et Paul Gauthier, responsable Inoxatech. Photo : S.Bot/Média et Agriculture

Mieux comprendre les biostimulants et ce sur quoi ils agissent, telle est l’une des priorités d’Inoxa. Lorsque les résultats techniques sont robustes, les biostimulants sont référencés. Ces derniers sont alors épluchés et catégorisés par Inoxatech. Pour la prochaine récolte, des expérimentations sont mises en place pour de nouvelles cultures comme le lin fibre et la betterave.

Chez Inoxa, les biosolutions représentent 8 % de l’activité santé végétale. Le biocontrôle représente aujourd’hui 2 %. « Il y a des produits en place qui apportent de vraies réponses, comme le phosphate ferrique, le soufre en fongicide ou les trichogrammes, évoque Christophe Hamez, responsable santé végétale chez Inoxa. Malheureusement, à ce jour, nous n’avons qu’un produit de biocontrôle en herbicide : l’acide pélargonique comme défanant pour les pommes de terre. L’alternative aux produits phytosanitaires en herbicide viendra de la robotisation par exemple. »

Des biostimulants classés par famille

L’objectif d’Inoxa est d’atteindre 5 % du chiffre d’affaires en solutions de biocontrôle d’ici 2030. Les adjuvants ont eux aussi leur rôle à jouer pour réduire le recours aux produits phytosanitaires. Ils représentent 4 % du chiffre d’affaires d’Inoxa. Ce marché pourrait gagner un à deux points dans les prochaines années.

Chez Inoxa, les biostimulants représentent 43 % des modalités techniques. « L’objectif pour nous est de les passer en revue et d’essayer de les catégoriser, détaille Paul Gauthier, responsable Inoxatech. Les biostimulants sont classés par famille : les algues, les silices… L’objectif est de voir dans ces familles et produits ceux qui fonctionnent le mieux. » La nouveauté pour la récolte 2023 est d’ouvrir sur d’autres cultures comme le lin fibre ou la betterave dans les expérimentations d’Inoxatech.

Réduire l’impact des phytotoxicités herbicides

En biostimulants, il y a une multitude de produits qu’il faut tester. « Constamment, il y a de nouveaux opérateurs qui arrivent sur le marché, précise Paul Gauthier. Les stress climatiques sont souvent une clé d’entrée dans les arguments des fournisseurs. Les stress thermiques ou hydriques sont très limités sur notre territoire et peu impactant. » Les expérimentations d’Inoxa sont donc un passage obligé pour espérer être référencé. « Aujourd’hui, nous référençons un produit s’il y a un progrès technique pour l’agriculteur », souligne-t-il. « On teste un biostimulant avec le même objectif de rentabilité pour l’agriculteur qu’un produit de protection des plantes, détaille Christophe Hamez. Avec les expérimentations en biostimulants, nous cherchons avant tout à aider la plante à mieux se défendre en utilisant moins d’insecticide ou de fongicide. »

Inoxa travaille également les biostimulants pour réduire l’impact des phytotoxicités herbicides. « Nous travaillons également sur les bactéries fixatrices d’azote, pour optimiser le potentiel de rendement », ajoute Paul Gauthier. Inoxa fait également partie de la démarche de la 3e voie de l’agriculture, dite 3VA, portée par InVivo et AgroSolutions au niveau national.

À lire également : "Inoxa : un nouvel outil pour l’expérimentation"

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