Deuxième port français pour l’exportation maritime de céréales avec 3,24 millions de tonnes en 2021, La Rochelle ne dispose pas, comme Rouen, d’un vaste hinterland agricole desservi par le transport fluvial. Pour développer, en alternative au camion, un mode de transport massifié, le port a donc dû miser sur le ferroviaire. Avec un double objectif. D’un côté, massifier les transports terrestres permet d’augmenter les volumes destinés au transport maritime et de développer l’activité portuaire. De l’autre, le train permet d’aller chercher les céréales plus loin et d’étendre l’hinterland du port vers de nouvelles zones productrices, en particulier en région Centre et même jusqu’en Bourgogne.
La Rochelle a été précurseur en matière de ferroviaire en créant, dès 2010, un opérateur ferroviaire de proximité (OFP), ou plutôt « opérateur ferroviaire portuaire ». L’idée de départ était…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?