La FNSEA demande un assouplissement des règles pour la main-d'œuvre européenne

Pour certains producteurs, la main-d'œuvre volontaire en cette période inédite ne suffit pas. CP : Philippe Leridon/Adobe Stock
La FNSEA a proposé au Gouvernement français d’assouplir légèrement les règles relatives à la fermeture des frontières et aux contrats de travail des étrangers, pour venir pallier la pénurie de main-d’œuvre.
 
Dans sa lettre d’information de 14 avril, Légumes de France, l’association spécialisée de la FNSEA, indique que « malgré les réponses apportées […] aux besoins de main-d’œuvre », notamment grâce à la plateforme Des bras pour ton assiette, « certaines exploitations agricoles souhaitent pouvoir continuer à faire appel à des salariés étrangers ».
Un désir qui s’explique soit par la pénurie de main-d’œuvre, soit par le manque de compétence des Français volontaires pour certaines tâches spécifiques.
 
Selon la FNSEA, l’embauche de travailleurs étrangers devrait pouvoir se faire dans des conditions spécifiques. Elle détaille ainsi quatre catégories de personnes, qui engendrent quatre possibilités d’embauche (ou de non-embauche) différentes.
  • Le salarié UE déjà en France : « Il doit pouvoir travailler comme il le souhaite », affirme la FNSEA.
  • Le salarié UE qui souhaiterait venir en France pour travailler : « Dès lors qu’il a déjà en poche un contrat de travail, il doit pouvoir passer les frontières », demande la FNSEA.
  • Le salarié hors UE déjà en France : alors que les titres de séjour ont été prolongés dans le contexte de confinement, la FNSEA déplore que les autorisations de travail n’aient, quant à elles, par été prolongées. La FNSEA a fait remonter au Gouvernement cette incohérence, qui lui aurait répondu préparer un projet de loi permettant la prolongation des contrats de travail de trois mois.
  • Le salarié hors UE et hors de France : pas de dérogation possible, la FNSEA estime qu’il faudra attendre la fin du confinement pour faire intervenir ce type de personnel.
 
Dans sa lettre d’information, Légumes de France précise que ces informations ont été remontées par la FNSEA auprès du Gouvernement, mais celui-ci « tarde à prendre une décision, faute d’arriver à se mettre d’accord, craignant une non-maîtrise des entrées sur les autres secteurs d’activité ».

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