Drosophila suzukii : 1er plan collectif volontaire

Lors du point presse de rentrée, André Bernard, le président de la chambre d'agriculture de Vaucluse et Georgia Lambertin, la vice-présidente, ont fait le point sur le dossier "Drosophila suzukii". Photo : L.Rubio/Pixel Image

Un petit pas dans le Vaucluse, un grand pas en Europe? Cette semaine, une délégation de la chambre d’agriculture de Vaucluse se rend à Bruxelles pour avancer sur le dossier Drosophila suzukii avec le Parlement européen. À la clé: un plan collectif volontaire de lutte contre ce ravageur, une première en France, qui s’inscrit  dans le cadre de la nouvelle gouvernance sanitaire.

Georgia Lambertin, la vice-présidente de la chambre d’agriculture de Vaucluse, très impliquée sur le dossier sera du voyage:

"Il s’agit de se donner les moyens financiers et techniques pour trouver des méthodes de luttes alternatives. L’Europe a tout de suite été à l’écoute de notre projet et au fait que les producteurs comme les professionnels s’impliquent ensemble dans la recherche de solutions."

Vers un réseau de techniciens européens

Avec près d’un tiers de la production de cerise nationale concentrée en Vaucluse, il était logique que les organisations agricoles du département portent le projet. L’AOP cerises de France, le domaine expérimental La Tapy, la Fredon et la chambre régionale d'agriculture sont également de la partie. Une demande d’aide de 30 000€ auprès de la Région a d’ailleurs été votée le 26 juin dernier lors d’une session à la chambre départementale.

Ce plan collectif volontaire n’a toutefois pas vocation à se cantonner au Vaucluse, comme le souligne Georgia Lambertin:

"À travers cette démarche, on espère accéder à des dossiers importants et mettre en relation directe les techniciens de toute l’Europe qui travaillent sur Drosophila suzukii. Il s’agit de centraliser les démarches techniques afin d’avancer dans la même direction."

Trouver une alternative au diméthoate

Et même si la météo a plutôt été favorable à la diminution des dégâts, Georgia Lambertin ne se reposera pas sur ses lauriers:

"Je ne crois plus en la stabilité du climat. En 2014, la filière cerise a perdu près de 12 millions d’euros à cause des dégâts de Drosophila suzukii. Le diméthoate est le seul produit efficace mais on nous demande de réduire les doses un peu plus chaque année. Il faut donc trouver des solutions rapidement."

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