Désormais rendus publics, ils viennent corroborer les positions retenues par les ministères de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, de la Transition écologique, de la Santé, de la Recherche et des Outre-mer, ainsi que différentes instances, comme le Comité d’orientation stratégique et de suivi d’Écophyto.
Fruits d’une réflexion conduite pendant près d’un an, en lien avec les professionnels du secteur, les résultats affichés mettent en avant les trois objectifs suivants :
- Préserver la santé publique et celle de l’environnement dans une logique globale
- Soutenir les performances économique et environnementale des exploitations
- Maintenir un haut niveau de protection des cultures avec une adaptation des techniques
Réduction de 50 % de l'utilisation des phytos
Dans les faits, la France entend poursuivre l’objectif initial affiché, d’une réduction de 50 % de l’utilisation et des risques globaux des produits phytopharmaceutiques. Chiffre choc, ayant fait grincé des dents dans les milieux agricoles, tant il semblait irréaliste pour bon nombre d’interprofessions. Ces dernières voyant poindre inévitablement de fortes baisses de rendement à venir…
250 M€ pour le plan Parsada
Inquiétude à laquelle auquel le gouvernement avait cherché à rassurer, avançant la mise en place du principe « pas d’interdiction (de molécule) sans solution ». Pour atteindre le but fixé, ce dernier annonçait en mai 2023, la mise en place progressive du Plan d’anticipation du potentiel retrait européen de substances actives et de développement de techniques alternatives pour la protection des cultures.
Depuis ce plan Parsada, a été « doté de moyens inédits avec 250M€ alloués à la recherche et la massification des transitions, afin de donner de la visibilité aux agriculteurs, filière par filière, et élargir la palette des solutions » expliquait le ministre Marc Fesneau.
Au final, la stratégie Écophyto 2030, se déclinera autour de cinq axes majeurs :
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Accélérer la recherche d’alternatives pour se préparer à la réduction du nombre de substances actives autorisées
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Accélérer le déploiement des solutions actuelles dans toutes les exploitations
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Mieux connaître les risques pour la santé et pour l’environnement, de l’usage des produits phytosanitaires
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Recherche, innovation et formation
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Territorialisation, gouvernance et évaluation
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