Les 8 et 9 septembre, les producteurs de tomates, membres de Légumes de France, ont organisé une action visant à dénoncer la surreprésentation de tomates d’importations marocaines dans les rayons des grandes surfaces et la faiblesse réglementaire portant sur l’information consommateur sur l’origine de ces produits.
Dans le cadre des discussions à l’Assemblée nationale sur le projet de loi alimentation, les députés ont adopté le 26 mai un amendement qui vise à imposer, à partir de 2023, l’affichage du « nombre de traitements par des produits phytosanitaires » sur les étiquettes des fruits et légumes frais.
Le marché de l’agromafia, mafia des produits agricoles et agroalimentaires, a atteint 21,8 milliards d’euros en 2017, soit 30% de plus qu’en 2016, alerte le syndicat italien Coldiretti dans un communiqué du 9 avril.
Le saviez-vous ? Plus de 20 textes sont actuellement en vigueur pour encadrer les conditions d’utilisation des produits phytosanitaires . Une succession de réglementations, certes indispensable, mais qui a aussi pour conséquence une complexification des messages et une perte de lisibilité des étiquettes pour les agriculteurs.
La DGCCRF veille sur la filière de commercialisation des fruits et légumes frais qui regroupe quelque 117000 entreprises , du producteur au vendeur sur les marchés, en passant de l’expéditeur à la GMS ou encore au commerce de détail.
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