Un nouveau coprésident au Bureau national interprofessionnel du kiwi

Christophe Gautheron, élu coprésident du BIK. Photo : BIK

Christophe Gautheron, élu coprésident du BIK.

Crédit photo BIK
Le 7 octobre dernier, le conseil d’administration du Bureau national interprofessionnel du kiwi (BIK) a élu un nouveau coprésident. Marie-José Sanz a été réélue au poste de coprésidente et Christophe Gautheron a été élu coprésident en remplacement de Julien Pedelucq.

Julien Pedelucq occupait le poste depuis 2012, en responsabilité partagée avec Marie-José Sanz. Après dix ans, il passe la main à Christophe Gautheron.

Ce dernier est directeur de la coopérative Kiwi Sud-Ouest, une coopérative 100 % kiwi, très engagée dans la production AB.

« Pour moi, le BIK est indispensable : recherche-expérimentation, promotion, défense, outils de veilles techniques, sanitaires, de marchés... Les travaux sont nombreux. C’est une instance qui fonctionne très bien avec la particularité que ses administrateurs sont des confrères techniques et des concurrents commerciaux, qui pourtant font fonctionner l’association dans l’intérêt collectif, affirme le nouveau coprésident. Le BIK est un socle solide, bien enraciné, sur lequel tous les kiwiculteurs peuvent s’appuyer », poursuit Christophe Gautheron.

En dix ans de coprésidence, Julien Pedelucq retient l’arrivée des kiwis jaunes ou la francisation, sujet qui lui tenait personnellement à cœur. Le travail essentiel du BIK a permis de redresser significativement le prix payé aux producteurs depuis quelques années.

Une nouvelle organisation pour le BIK

Lors de l’assemblée générale extraordinaire, le BIK est devenu AOP.

« Le BIK est une équipe, je n’ai jamais été seul, j’ai travaillé avec la coprésidente, Marie-José Sanz, et les administrateurs du BIK pour faire face aux difficultés. Nous avons affronté quelques tempêtes, passé des années difficiles, mais le travail collectif a permis de prendre les problèmes à bras-le-corps et surtout de trouver des solutions, avec aujourd’hui la reprise des plantations et un avenir pour la culture du kiwi », admet Julien Pedelucq.

« Il continuera sous ce format à regrouper de manière volontaire les organisations de producteurs, producteurs indépendants, coopératives et expéditeurs du kiwi français, comme il le fait depuis la fin des années 1970. Il poursuivra ses travaux de promotion, de défense, de connaissance de l’offre et de recherche-expérimentation pour le kiwi français. L’objectif pour le BIK est d’obtenir la reconnaissance en AOPn Kiwi », précise le communiqué du BIK.

Vie de filière

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15