« Cet outil a été construit collectivement pour répondre à la demande du terrain. L’idée est d’apporter de l’information aux agriculteurs – céréaliers, vignerons, arboriculteurs ou maraîchers – pour qu’ils puissent décider en toute connaissance de cause des produits qu’ils emploient sur leurs cultures, et leurs impacts sur l’environnement et les pollinisateurs », souligne Amélie Bajolet, ingénieur agronome et fondatrice de BeeFriendly.
Par matière active et non par formulation
Cet outil de sensibilisation et d’information peut aussi être utilisé par les conseillers, techniciens ainsi que par les apiculteurs, ou les ONG, poursuit-elle. À noter : l’outil ne s’intéresse qu’aux molécules phytosanitaires de bases et non aux produits commercialisés par les firmes souvent composés d’associations de substances actives, dont les informations sur les effets sont plus complexes à remonter, reconnaissent les partenaires.L’outil se présente sous forme d’un moteur de recherche. Après avoir identifié la substance active dans la barre de recherche, vous accédez à son « Toxiscore » (curseur variant de A à E, avec des nuances pour chaque lettre, et des notations selon différentes toxicités), des recommandations d’usage, et des conseils pour employer d’autres substances de la même catégorie d’usage moins dangereuses. Il est aussi possible de mettre en comparaison différentes molécules sélectionnées, afin de s’orienter sur celle ayant le profil le moins toxique.
Outre la partie « substances actives », la rubrique « Blog » ressence les actualités autour des pollinisateurs et des pratiques phytosanitaires, notamment les études scientifiques en lien avec le sujet. L’onglet « Contact » permet d’envoyer ses propositions d’amélioration, ou des besoins de corrections de résultats, en sollicitant les experts, indiquent les partenaires. Une V2 est prévue sur Toxibees prochainement, avec un accent mis sur les alternatives.
