Quand l'Areflh prouve que le lobbying paie !

L’Association des régions européennes fruitières légumières et horticoles organisait son assemblée générale les 14 et 15 mars 2013 à Nantes. Première  leçon à tirer de cette assemblée générale : le lobbying paie. Deuxième leçon : c’est une mission  continuelle, durable, mais non pas sempiternelle au vu des bénéfices pour les producteurs.  

Connaître et faire savoir pour anticiper 

Christine Avelin, représentant le ministre français de l’agriculture, soulignait l’originalité du travail de l’Areflh. La microstructure de 3 permanents (mais 1,5 ETP !) est appuyée par l’implication  volontaire des producteurs et le soutien des régions administratives (notamment par leur cotisation). Ces régions ont compris l’intérêt de capter de la valeur ajoutée en végétal spécialisé, de maintenir l’emploi et de valoriser leur territoire.

Participation, aux côtés de Freshfel,  à la plateforme  obésité animée par la DG Sanco, présence à titre d’expert dans des comités consultatifs de l’UE, plateforme de la recherche européenne avec Freshfel,  co-organisation de congrès (Euroasper, Interpera…), participation  à des programmes européens (Eco-Zéo, E-Food Chain) et aux groupes de contacts fraise, melon, pêche-nectarine : l’action dépasse les frontières de l’Europe.

Nouvelle feuille de route

L’assemblée  générale 2013 marque un nouvel envol de l’Areflh avec trois évolutions significatives, à commencer par l’élection d’un nouveau  président, Josep Maria Pelegri, pour un mandat de trois ans. Le conseiller agricole de la Catalogne a d’emblée affirmé sa volonté d’agrandir le cercle des régions membres « en allant les chercher pour assurer une  meilleure représentativité ».

Autre fait marquant, la montée en puissance de la commission fleurs et plantes et la participation de représentants français de la filière horticole. Elle restait un peu le maillon faible de l’association  alors que tant de dossiers sont appariés avec les fruits et légumes et que la filière horticole au sens étymologique n’est pas dissociée dans certaines régions membres.

Enfin, le rapprochement souhaité avec l’Arepo (Association des régions européennes des produits d’origine)  augmenterait l’efficacité réciproque par la coordination des moyens et capterait davantage de fonds européens.

Bref, si l’Areflh n’existait pas, il faudrait l’inventer. 

Linda Kaluzny-Pinon

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