
Embargo russe
Philippe Mangin : « L’UE doit s’apprêter à dépenser plus !»

Cet après-midi, les professionnels des filières agricoles et agroalimentaires sont attendus au ministère de l’Agriculture, à 15h30, pour évoquer l’embargo russe.
Augmenter le prix du retrait
Parmi eux, Coop de France, dont le président Philippe Mangin a précisé les points cruciaux sur lesquels il insistera : « Les fruits et légumes bénéficient du retrait des productions. Mais les prix de rachat fixés par Bruxelles n’incitent pas les producteurs à y recourir, certains préférant jeter leurs productions. Nous allons donc demander à Bruxelles d’améliorer ces niveaux de prix ».
Le marché russe pèse 9 milliards d'euros
Autre point sur lequel Philippe Mangin ne lâchera pas : « il faut que Bruxelles s’apprête à dépenser plus. Ce n’est pas le budget agricole qui doit supporter les conséquences de cet embargo. Bruxelles devra mettre la main à la poche !»
Le président de Coop de France a rappelé que la Russie ne représente que 8% du total des exportations de la France, soit 600 millions d’euros environ.
Pas si grave, donc, cet embargo ? Et bien si, car la Russie est le 2e client de l'UE et pèse 9 milliards d’euros. « Ce que nos pays voisins ne pourront plus exporter en Russie se retrouvera sur le marché européen, avec des conséquences sur l’écoulement des produits et sur les prix. »



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