D'abord car ce sont des produits périssables et surtout car une grosse partie des chiffres d'affaires se joue sur les semaines à venir pour ces filières.
Mais c'est bien sûr tout le secteur agricole qui est concerné, notamment les produits comme le lait et les viandes, aux durées de vie très courtes.
Face au conflit qui semble se durcir et impacter de jour en jour un peu plus les professionnels, la FNSEA demande au gouvernement d'accorder des dérogations, indispensables à la pérennité de l'activité agricole.
" Les agriculteurs signalent d'ores et déjà des retards dans la réception de leurs fournitures, comme dans l'acheminement de leurs produits", signale la FNSEA.
"Pas de rupture de F&L à Rungis"
À Rungis, la situation est sous contrôle, confiait au Figaro aujourd'hui, David Bourganel, le directeur marketing de la Semmaris qui gère le Marché international de Rungis :
"Pour le moment, nous sommes approvisionnés quasi normalement. Dans l'état actuel, il n'y aura pas de rupture de fruits et légumes."
Et comme le soulignent nos confrères : en plus des camions frigorifiques approvisionnés en priorité en carburant dans les régions, le Marché dispose de deux lignes de train internes par lesquelles transitent chaque jour 400 000 tonnes de produits.