Nappes d'eau souterraines : la recharge 2022-2023 reste déficitaire

Les arboriculteurs et maraîchers auront-ils assez d’eau accessible pour leurs stations de pompage sur la campagne 2023 ? Les craintes restent très fortes, même s'il a bien plu depuis le début du mois. Le BRGM a publié le 13 mars les niveaux des nappes phréatiques au 1^er mars, qui restaient sous les normales avec 80% jugés modérément bas à très bas. La situation s’est dégradée du fait de l'absence de précipitations efficaces en février, souligne le BRGM, qui poursuit :
Pour les prochains mois, cette recharge 2022-2023 déficitaire risque de toucher l’ensemble des nappes inertielles du Bassin parisien et plus particulièrement celles du couloir Rhône-Saône, termine le BRGM qui note : « Concernant les nappes réactives, des pluies abondantes et perdurant durant le printemps pourraient permettre de retrouver des niveaux satisfaisants. Cependant, la reconstitution des stocks d’ici le printemps reste difficilement envisageable sur les nappes réactives affichant des niveaux très bas. »

(1) Nappes inertielles : nappes où les eaux souterraines s’écoulent lentement, avec plusieurs jours ou semaines nécessaires pour savoir si l’eau s’infiltre en profondeur. À la différence des nappes réactives où les écoulements souterrains y sont rapides.