Pour mettre en avant ce succès, les producteurs ont misé sur un travail de communication.
Au programme, une nouvelle charte graphique pour modifier l’identité visuelle et unifier l’image de leur produit. Le melon du Haut-Poitou s’affichera désormais en rose sur fond noir.
En revanche, la version « bio » issue de ces territoires, conservera son identité basée sur la couleur verte, souvent associée à ce type d’agriculture.
Du côté de la commercialisation, les producteurs ont acté la suppression de deux marques. Utilisant une autre identité visuelle, leur retrait a été décidé pour éviter toute confusion, l’objectif étant de recentrer l’attention des intermédiaires et des consommateurs sur l’IGP, avec une référence principale. Exit donc « Ombrelle », qui était distribuée par la GMS. Exit également «Melon de Maître », marque réservée jusqu’à alors aux grossistes.
Le prix d’une qualité supérieure
Acteur majeur de l’agriculture dans la région, le melon du Haut-Poitou représente 1250 ha de terres cultivées par douze producteurs dans quatre départements. Sur une production totale d’environ 12000 à 15000 t, seules 3000 sont certifiées par l’identité géographique protégée. Une production qui génère plus de 15 000 emplois directs. Pour obtenir le précieux label, ces melons doivent attendre 90 jours minimum pour une maturation optimale. De plus, ils poussent sur des parcelles où est mise en place une rotation obligatoire de six ans entre deux séries de cultures.Le prix de l’excellence, nécessaire pour offrir les qualités gustatives recherchées, et maintenir ainsi le melon du Haut-Poitou parmi les fruits et légumes préférés des Français.
