Les pommes des Alpes en campagne

La station de conditionnement du domaine Saint-Georges voit passer 30 000 tonnes de pommes par an. Photo : C.Even/Pixel Image

À l’occasion du lancement de la campagne Pomme de France, et à l’invitation de Coop de France Alpes Méditerranée (CdFAM), près d’une trentaine de représentants politiques, de la distribution et de la filière pommes se sont retrouvés sur une exploitation des Alpes-de-Haute-Provence (04) ce 15 septembre. Quinze jours auparavant, l’ANPP réunissait ses partenaires à Paris pour un lancement national.

L’après-midi a commencé par la visite de la station de conditionnement du domaine Saint-Georges, située aux Mées (04). Les invités – avec en tête, Stéphane Bouillon, préfet de la région Paca – ont tout d’abord découvert un outil très automatisé, où sont conditionnées 30 000 tonnes de pommes par an, provenant d’une douzaine d’exploitations. « Nous avons mis en place une grosse unité de conditionnement pour l’ensemble de la production. L’idée c’est de massifier pour diminuer le coût unitaire », a expliqué Didier Miollan, gérant du domaine et adhérent à l’ANPP. Regroupés au sein d’une OP, les pomiculteurs commercialisent leur production via le groupe Blue Whale, avec lequel ils ont un contrat d’exclusivité.

Golden, la variété dominante dans les Alpes

De retour en salle, les échanges ont porté en partie autour des relations entre l’amont et l’aval de la filière, notamment suite à l’accord-cadre signé entre CdFAM et la FCD Paca.

Josselin Saint-Raymond, directeur de l’ANPP, est quant à lui revenu sur les prévisions de récolte de pommes en baisse en Europe et en France, et notamment sur la variété golden, dont la récolte française est estimée à 394 000 tonnes : « C’est la variété dominante dans les Alpes. Sa production a diminué de 10 % par rapport à 2016 et de 17 % par rapport à son plein potentiel. »

En plus d’être touchés par le gel, les producteurs alpins ont été impactés par la fermeture totale du marché algérien depuis la dernière campagne, alors que les algériens s’approvisionnaient essentiellement en golden. Dans ce contexte, si la rénovation des vergers est une question centrale, le directeur de l’ANPP a tout de même souligné : « Ici la golden a de l’avenir car il y a un terroir pour avoir un niveau qualitatif d’exception et répondre aux attentes des consommateurs, d’où les signes d’IGP et de Label rouge. »

 

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