Le syndicat se porte bien. Si nous étions 130 adhérents en 2017, le fait d’être passé à 125 correspond davantage à des regroupements d’entreprises qu’à des départs. Sur le sujet des pesticides, certes, nous avons encore des choses à améliorer, mais nous avons déjà fait de gros progrès. L’étude menée par Générations Futures, entre 2012 et 2016, n’a pas été faite uniquement sur des produits français. Depuis, certains phyto, comme le diméthoate, ne sont plus autorisés. Et il faut rappeler qu’aucun produit chimique n’est apporté au stockage, une fois la racine récoltée.
Avec le développement des produits « sans résidus de pesticides », un débat a eu lieu chez les endiviers pour savoir s’il y avait une opportunité à saisir.
« Sous cette bannière, chacun fait un peu ce qu’il veut pour le moment, d’où l’importance de vraiment réfléchir à la façon de bien mener cette démarche si nous nous y engageons, pour ne pas faire n’importe quoi. »
Côté commercialisation, les endiviers sortent d’une année 2016-2017 plutôt bonne, avec un commerce qui s’est bien tenu tout au long de l’année. Cette année 2018 commence un peu moins bien, avec un mois de mars plus compliqué que l’an dernier (transports bloqués par la neige), mais qui s’est repris sur avril « surtout pour les gens organisés en OP », souligne Philippe Bréon.
Une image difficile à rajeunir
Sur la communication, après deux millions d’euros investis dans des campagnes de pub télé, et une campagne de communication aussi menée par Perle du Nord, l’UDE reste sur sa faim :« Nous avons cherché à rajeunir l’image de l’endive, pour toucher des consommateurs plus jeunes, mais diverses campagnes de pub, comme Lapeyre et même Intermarché, ont stigmatisé l’endive, ce qui ne nous aide pas à moderniser l’image de notre produit. C’est d’autant plus décevant que ces pubs sont faites par des partenaires commerciaux comme Intermarché ! »