125 000 signataires demandent la protection des produits italiens
Pour lutter contre le phénomène, les acteurs agricoles et agroalimentaires italiens, à l’initiative de la Coldiretti ont lancé une pétition « Stop cibo falso » (Stop à la contrefaçon de nourriture) pour demander à l’Union européenne de défendre la qualité de l’alimentation italienne. Le 11 avril, la pétition comptait déjà près de 125 000 signataires.La Coldiretti demande que l’indication de l’origine des produits soit rendue obligatoire sur les étiquettes. Un moyen de protéger la valeur des produits agricoles italiens, estime le syndicat qui affirme que « les imitations des produits alimentaires italiens génèrent un business de 60 milliards d’euros », qui sont volés à l’économie italienne.
Le gouvernement italien s’est saisi de la problématique. Il a d’ailleurs rendu obligatoire, par un décret du 26 février, l’étiquetage de l’origine des produits à base de tomate (sauces, concentrés, conserves, purées…). Cette obligation s’impose à tous les produits composés au minimum de 50% de tomates. (voir L’Arboriculture fruitière n°719, d’avril 2018).